L'histoire d'une salle pas comme les autres

C’est après la guerre, période où les français voulaient évacuer les années de guerre que M Boullen, maire, fit la démarche auprès de la société générale de vente des surplus américains à Paris, afin de se voir attribuer ce « baraquement » issus du camp “camps cigarette ».

Un abri issu des camps Philip Morris®  implantés sur le plateau de Gonfreville-l’Orcher, à partir de 1945 et en raison de sa situation géographique exceptionnelle dans l’estuaire de la Seine, ce campement a été l’un des plus grands camps de transit pour le rapatriement des troupes américaines. Après le départ des derniers GI’s, ils ont servi à héberger environ 4000  sinistrés du Havre jusqu’aux années 70.

Une salle des fêtes après travaux.

Après des rénovations du plancher et de la toiture, une scène fut construite, un cadre fut magnifiquement peint par E. Loisel, Melles Hauchecorne et Lagorre. Des cours de danse débutèrent à partir de 1954, la municipalité de l’époque y fêtait la fête des mères et celle des anciens.

Le chauffage y fut installé en 1957, année où on proposait les premiers cours de théâtre dont la trilogie de Pagnol où des scénettes théâtrales avec les jeunes du village. Puis un comité des fêtes communal se créa. C’est à partir de 1960 que M Petit y organisa des bals avec M Bernage à l’accordéon et d’où l’on repartait par la route non éclairée depuis l’église. Combien de couples Graimbouvillais s’y sont formés ? De peur d’en oublier nous ne les citeront pas...

Après des remises aux normes, M Cressent,instituteur du village, l’utilisait pour ses cours d’éducation physique et en 1977, pour la distribution des prix.

En 1989, une nouvelle salle des fêtes vit le jour.

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